Oxygen, agence RP
Tendances - 20 septembre 2012

Selon Gartner, 10 à 15% des contributions sociales seront payées par des marques en 2014

Terminée la phase d’amour passionnel et inconditionnel qui unissait l’internaute aux médias sociaux.
Il est venu le temps de la remise en question, du doute et de la méfiance.

Historiquement dédié aux échanges et aux interactions sociales, le web 2.0 est devenu le terrain de jeu favori des annonceurs.
Les plus honnêtes d’entre eux se servent de ces canaux comme leviers de communication supplémentaires.  Ils y diffusent leurs messages, travaillent sur leur image de marque de manière cohérente et en accroissent leur capital sympathie grâce au caractère informel des plateformes.
Pour d’autres, moins fair-play, le 2.0 a tout de suite été une porte ouverte sur la pub « facile » et « gratuite ».
On le sait, chaque phénomène technologique comporte son lot de dérives.
De plus en plus d’études sont menées pour le démontrer.
La dernière en date, « Les conséquences des faux fans, j’aime et commentaires sur les réseaux sociaux » par l’institut Gartner expose des faits indéniables :
La bonne foi des annonceurs ne suffira plus à gagner la confiance des internautes.

Selon l’institut britannique, entre 10 et 15% des contributions sociales seront ordonnées et rémunérées par des marques en 2014.
Le système de recommandations construit spontanément par le web  est ici entièrement remis en question.
Lorsque vous avez un achat à faire, que vous hésitez entre deux produits, votre premier réflexe est d’aller consulter en ligne les avis des internautes. Imaginez un monde où la majorité des commentaires est rédigée par la marque elle-même… Plus aucune valeur.
Des commerciaux peu scrupuleux auraient tendance à payer des commentaires positifs « grâce à de l’argent, des coupons ou des promotions dans l’espoir d’augmenter leurs ventes, la fidélité des clients et la promotions des consommateurs dans le cadre de campagnes de bouches à oreilles sur les réseaux sociaux . »
 
Outre les représailles houleuses que risquent ces marques lors de la découverte du  pot-aux-roses par le grand public, des mesures plus légales sont sur le point d’être mises en place.
La FTC (Federal Trade Commission, en charge de la régulation du commerce aux Etats-Unis) a commencé à se pencher sur la question et de sévères amendes et condamnations sont prévues.
En France, la Direction générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes garantira l’authenticité des avis postés.
L’Autorité française de Normalisation (Afnor) prépare actuellement une norme qui sera rendue publique dans les prochains mois.

En attendant toutes ces mesures de précaution et de punition, voici quelques indicateurs qui vous aideront à différencier aisément les vrais des faux commentaires :
1 : L’insistance sur l’entourage : « Ma sœur utilise ce produit et elle n’en dit que du bien »
2 : Le recours trop fréquent au pronom « je »
3 : L’abus des adverbes « vraiment », « très », et des superlatifs
4 : Le nom du produit en intégralité, suivi de sa référence et du site sur lequel vous pourrez le trouver
5 : Les phrases trop ponctuées !!!!!
6 : L’abus de verbes descriptifs

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