Oxygen, agence RP
Bonnes pratiques - 29 juin 2015

Les trois piliers de la sagesse (du porte-parole)

On ne le dira et l’écrira jamais assez : la préparation est la base de toute prise de parole réussie. Une fois la sentence assenée vient la question du comment. En la matière, il faut savoir faire preuve de réalisme et proportionner ce temps à l’agenda généralement très occupé d’un porte-parole. Mais quand bien même des équipes accompagnent le processus, il y aura toujours une part de préparation qui reviendra à celui qui se retrouvera devant le micro.

C’est là que la règle des trois piliers intervient. La préparation va reposer en premier lieu sur les fondamentaux de la structure que le porte-parole représente, ensuite sur l’anticipation de ce que vient chercher le journaliste et enfin une formulation précise du ou des messages qu’on souhaite faire passer dans l’échange.

Le premier pilier : les fondamentaux

Cela revient à trouver des réponses à des questions essentielles lorsqu’il s’agit de représenter une structure quelle qu’elle soit : ce qu’elle fait, comment elle le fait, et pourquoi elle le fait. Des réponses claires sont essentielles dans la mesure où elles viennent généralement nourrir les premiers échanges entre le porte-parole et le journaliste (si tant est que ce dernier ne connaisse pas ou peu la société). Ce travail peut prendre du temps mais une fois qu’il a été fait, il est ensuite ajusté à la marge. Il ne prend donc du temps qu’une fois.

Le deuxième pilier : l’anticipation

Cela revient à se demander ce que le journaliste va chercher à savoir et comment il va le faire. La qualité de cette partie va être déterminée par la qualité des premiers contacts entre l’agence de RP ou le service de communication et le journaliste. L’anticipation joue à la fois sur ce que le journaliste vient chercher mais aussi sur ce qu’il n’a pas formulé et qu’il est susceptible de venir chercher.

Le troisième et dernier pilier est constitué : les messages.

La préparation va consister dans un premier temps à les identifier, ensuite à les illustrer et enfin si possible à le faire fonction de l’audience. Comme pour le premier pilier, celui-ci n’est pas à refaire entièrement à chaque interview (mise à part l’adaptation au public). Il ne prend pas donc énormément de temps à mettre en place.

Ainsi, le porte-parole a une assise solide et peut commencer un travail de répétition ou, s’il est à l’aise, aller directement face au journaliste. Bien campé sur ses trois pieds.

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