Le moteur de recherche Google lance le bouton « +1 ». Ce bouton permettrait aux internautes d’influencer l’ordre d’affichage des résultats et de les rendre plus fiables, une sorte de recommandation de liens en somme.
Service de questions-réponses, musique en ligne et maintenant recherche sociale, Google est sur tous les fronts. Et pour continuer sur sa joyeuse lancée, rien de tel qu’un « +1 », nouvel outil de recommandation par les utilisateurs. Le système ? Si j’apprécie un site web, il me suffit de cliquer sur le bouton « +1 » disposé à la droite du résultat de recherche. Il changera alors de couleur et enregistrera mon appréciation. Par la même occasion, je découvrirai combien de personnes jugent le site pertinent. Rien de plus simple ! Sauf peut-être la mise en marche de l’outil, qui doit être réalisée en créant et/ou en reconfigurant les paramètres de son compte Google (car oui, il faut avoir un profil Google pour accéder au fameux bouton, du moins pour le moment).
« +1 » à l’intérieur des pages
Aucun dépaysement donc pour un grand nombre d’utilisateurs, qui connaissent déjà le processus via d’autres réseaux sociaux. Et c’est tant mieux pour Google, car les internautes se prendront très certainement au jeu (l’habitude peut avoir ses avantages) ! Bientôt, les usagers du moteur de recherche pourront même utiliser le bouton « +1 » à l’intérieur des différentes pages de sites. Avec cette nouvelle fonctionnalité, Google veut réellement s’imposer dans la sphère sociale. Toutes les cartes sont désormais entre ses mains pour développer une véritable communauté de référenceurs.
Un bouton pensé dans les moindres détails
Car avec son « +1 », le moteur de recherche est bel et bien en train de se créer une place (et non la moindre) dans les réseaux sociaux. La concurrence est rude et hors de question de se reposer sur ses lauriers. Mais Google n’a pour le moment aucune raison de s’inquiéter, car sa fonctionnalité a été minutieusement pensée. Grâce à son bouton, il pourra, par exemple, proposer aux annonceurs de faire recommander leurs produits et services. Et en plus « les tarifs n’augmenteront pas » assure t-il.
Le petit dernier (pourtant géant) de la recherche sociale s’érige déjà une place de choix dans ce domaine. Il a été lancé aux Etats-Unis le 30 mars dernier, mais compte se développer dans le reste du monde très prochainement. Et il nous tarde de le découvrir !
Mathilde
PARTAGEZ !